Karnyx, l'océan sur la peau

À coller et repositionner sur la peau, les cheveux, les vêtements et de multiples accessoires, les bijoux Karnyx offrent la garantie d’une touche qui fait mouche.  Dior, Lacroix, Kenzo, les grands noms de la haute couture lui ont déjà fait de l’œil. Sa collection « océane » – une référence, depuis trois ans déjà !– attire particulièrement notre attention en cette période où ressurgissent les décolletés et tenues légères. Portrait d'une créatrice haut de gamme.


Hélène Robin, fondatrice de Karnyx© 

Hélène a la tête dure des Bretonnes. Elle croit farouchement à son projet depuis sa première étincelle. Sa prédilection pour les pierres semi-précieuses et un atelier complice entre mère et fille, par un bel après-midi d’été, a fait le reste. Simple coup de baguette magique et bucolique, elle fait éclater ses pierres en petites fleurs précieusement collées sur la peau. Loin des montures de joaillerie, résistantes à l’eau, sans soudure, les premières créations d’Hélène sont nées.                       Avec le temps, l’inspiration fuse. Elle ajoute à ses pierres d’autres matières nobles : de la dentelle de Calais (celle de Sophie Hallette notamment), du cristal de Swarovski, de la paillette américaine, du cuir japonais de Mokuba… Une fabrication française qui invite au voyage ! Point de concurrence pour autant !                                                                                                                                                                                                          Contre vents et marées, elle tient bon contre les idées toutes faites et reste persuadée que ses bijoux continueront à transcender les effets de mode. Héritage de la préhistoire, inspiration du XVIe siècle, influence indienne, son concept du bijou de peau défie le temps et les frontières. « On s’est toujours tatoués depuis longtemps. C’est le rêve de porter un bijou, une pierre, comme on le souhaite à même la peau. Cela a un côté magique ! » s’enthousiasme- t-elle. Hélène s’est transformée en démiurge. Adolescente, elle s’éveille aux activités de mise en scène au cinéma, mais analyse rapidement que le métier implique de détenir de sérieux capitaux. Futée et rigoureuse, elle s’engage dans de brillantes études commerciales. Malgré son projet de travailler pour les loisirs et la culture, elle se forme à l’audit. Si l’enseigne de son atelier, Karnyx, rappelle invariablement la dureté de la pierre et offre une connotation gauloise à ses produits artisanaux, il invite invariablement au voyage dans les contrées légendaires des elfes, des korrigans, de la fée Vivianne et Merlin l’enchanteur.                                                       
                                                                                                   Lucide sur son parcours, elle avoue humblement « je me faisais plaisir avec mes propres créations et pour les femmes qui le demandaientJe voulais répondre à leurs attentes ou leurs multiples facettes, des plus classiques aux plus aventurières ». Tandis qu’au même moment, sans le savoir, en Grande-Bretagne, une célèbre maquilleuse anglo-chinoise dévoile ses propres modèles auprès des personnalités du spectacle, Hélène est sollicitée par les Galeries Lafayette pour le lancement d’une première collection pour la femme citadine. Elle compte déjà plus de 600 modèles à son actif et celles de ses assistantes. Bienveillante pour la femme active d’aujourd’hui, elle créé  cette mystérieuse amulette, porteuse des aspirations les plus folles. Car selon le dicton, « souvent femme varie… ». « Pour cette saison, la collection s’appelle suavité, car elle est toute en douceur, faite de tons pastel, à la fois géométrique et figurative et déclinée en 3 thèmes ; citadine, floral, océane. »                                                                             Des landes mégalithiques aux contrées de Shéhérazade, il n’y avait qu’un pas à franchir. 

La prochaine présence de ses créations en juin, au grand salon du cosmétique d’Istanbul l’atteste, tout autant que les haltes régulières des touristes dans son atelier en plein cœur du Marais parisien. Si aujourd’hui ses bijoux de peau ont conquis le cœur des belles du Moyen-Orient et d’Asie, comme tout conte, la genèse de l’histoire tient son origine d’un mal qu’il a fallu combattre. À sa sortie de HEC, en 1974, elle se fait remarquer par le bulldozer de l’informatique de l’époque, IBM, qui l’embauche. Sa voie est toute tracée. Pourtant, vingt ans plus tard, une longue maladie l’incite à prendre un nouveau virage. Pendant 9 mois de convalescence, notre créatrice va trouver son exutoire dans les jeux vidéo et revit ainsi sa passion d’adolescente pour le 7e art et les scénarii. Elle abandonne progressivement sa brillante carrière pour créer sa société de logiciels en 3D et la baptise du nom de … Karnyx ! Au fil de ses démarches d’entrepreneuse et de ses rencontres, elle se découvre l’âme de créatrice, se passionne pour le beau, l’artisanat, le sur-mesure et les matières. Son chemin jusqu’aux pierres semi-précieuses semblait tout aussi certain que celui des cailloux du Petit Poucet vers le foyer familial. Et de conclure avec une sérénité certaine sur les femmes : « Nous n’avons pas qu’une seule vie ! ». 

Dès 15€, vendu dans un petit étui avec une plaquette adhésive en recharge.Karnyx, 11-13 rue St Gilles, 75003 Paris,Tél/Fax : 01 42 72 61 70, mail : karnyx@wanadoo.fr www.karnyx.fr

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