Bateau-en-papier

Le mois de janvier est déjà bien entamé et nous donne, comme chaque année, le prétexte de prouver notre affection à nos proches (si tant est que les petits cadeaux de fin d'année n'auraient pas suffit !!!) , notre fidélité à nos amis et relancer nos contacts professionnels.  Pour les retardataires en mal d'inspiration, la carte numérique reste une aubaine. En témoigne, les nombreuses plateformes et agences qui proposent des modèles formatées et l'engouement des institutions pour les versions dématérialisées. Une réponse incontournable aux objectifs budgétaires et environnementales du zéro papier, de rapidité administrative et de viralité des images auprès des nouvelles générations ! Les productions en communication "responsive"constitue l'essentiel des demandes de mes clients désormais... Merci Adobe ! Sans doute parce que j'ai dû me former à l'infographie sur le tas, je conserve toutefois une prédilection pour la carte artisanale. En raison du

Premiers bricolages en pop-up à 8 ans, il n'en fallait pas moins à mon entourage pour m'entretenir dans ce vice et m'envoyer ce drakkar en kirigami. Trouvée au détour du marché de Larmor-Baden, ce trésor tente à prouver que l'art du pliage et du découpage s'exporte jusqu'en Bretagne. D'aucuns racontent qu'il peut jaillir des doigts de quelques fées et sorciers aux pieds marins ... La genèse du Kirigami trouve ses racines en Chine où l'on pratiquait des pliages et des découpages du papier.  Cet art s'est exporté au Japon   grâce aux moines bouddhistes, d'où sa pratique lors de cérémonies religieuses. Cette origine reste symboliquement forte puisqu'il perdure sous forme  d'un éclair carré accroché devant les temples japonais.    Extrait du site   http://laboitea13or2lilo.over-blog.com Le kirigami ne s'est pas tellement développé à l'international au cours des siècles, contrairem