Slip tricolore et bagage du capitaine
La marque "Petit Bateau" a
fidélisé les marins et leur famille depuis des générations en matière de
sous-vêtement. Le fameux tee-shirt bleu-marine de service courant a rarement
été vu en boutique et pour cause … Il est resté pendant de nombreuses
années une exclusivité pour la Marine nationale.
Mais aujourd’hui, la
concurrence est difficile à tenir avec Guillaume Gibault, jeune PDG issu de
HEC, qui a retenu l’attention de la chroniqueuse Natacha Polony dans sa revue
de presse matinale sur Europe 1.
Le journal Libération sous la plume de Sabrina Champenois
consacre aujourd’hui, en dernière
page, un portrait très flatteur de ce sémillant entrepreneur, protecteur de
l’exception commerciale française à travers sa marque : le slip français.
Après avoir lu son article, vous
vous demanderez encore pourquoi la Royale ne compte pas encore Guillaume
Gibault dans les rangs de ses fournisseurs en matière d’habillement. Sans doute
en raison de ses prix (26 € «LE» produit) …encore trop élevés pour
l’institution militaire actuellement soumise aux sardines en boîte du discount.
Primo, il cultive son bon goût pour
le tricolore. Un liseré bleu-blanc-rouge figure sur tous les élastiques de ses
modèles. Un esprit cocardier repris sur son site-boutique.
Secundo, ses modèles de slips
portent des noms de sous-marins Le
Redoutable, Le Vaillant, L’Intrépide, Le Triomphant… « lanceurs d’engins hin-hin » selon les
termes de notre consoeur.
Le Who’s who trouvera certainement à ce jeune loup une lointaine
parenté avec un cap-hornier. En attendant, il semble que le jeune homme ait
hérité de cette passion très marine de sa mère « qui aimait embarquer ses deux fils sur un bateau ». On ne se
refait pas…
Petit garçon, Guillaume Gibault
admirait les aventuriers de l’aéropostale et de la conquête spatiale. Une
influence navigante qui ravira aussi les pilotes de chasse ; il a
désormais concrétisé ce rêve à travers une deuxième entreprise. Il a repris la
société de son arrière-grand-père, Léon Flam, spécialisée dans la confection de sacs de voyage pour hommes
et fréquentée, dans les années vingt, par les grands noms de l'aviation de
l'époque, comme Antoine de Saint-Exupéry ou Jean Mermoz.
De quoi se tromper de valises et apprécier son contenu … « What
else ?» Mister Gibault.
Pour
plus d’infos :
http://leonflam.com
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