Un océan de marketing et un abysse de sensibilité
Le 4 juillet dernier lors du journal de la mi-journée, TF1 diffusait le très didactique reportage d’Olivier Santicchi « L’île Longue et ses sous-marins ». Satisfecit pour les marins et civils qui travaillent au quotidien pour la Défense et tous les passionnés de la question navale !
Pour le service
d’information et relations publiques de la Marine et les éditeurs qui produisent, pour et grâce à elle, le sujet traité était une aubaine. Services mutuels rendus. En tous les cas, une communication
croisée servie sur un plateau.
Opération marketing, publicité réussie d’un beau livre pour quelques secondes d’antenne, le bonheur
devient pêché d’orgueil.
Le culot paye. La chance souri à l’audacieuse qui endosse, cette fois, l'uniforme de coursière pour remettre la Bible des sous-marins à son gourou du Paf !
Merci au reporter émérite pour la
simplicité de son accueil au sein de la sacro-sainte Tour TF1 et sa contribution : glisser le précieux ouvrage sur le sous-main du pape du 13 h.
Comble de joie de constater
qu’au-delà du petit mot joint, Jean-Pierre est demeuré tel qu’en lui-même…
Fidèle ! On reconnaît là sa bienveillance envers ses anciens stagiaires (sic !).
Rendons hommage aussi aux anciens des « bateaux noirs » ; ils persistent à œuvrer dans l’ombre de leurs réseaux et à rendre l’image de leur institution
bleu marine toujours moins floue.
La Marine nationale, consciemment
ou non, délègue progressivement sa médiatisation à
ses anciens spécialistes de la communication, du retraité à la reconvertie. Une manière comme une autre de s'accorder les faveurs de nouveaux prescripteurs pour pêcher ses prochaines recrues !
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