Voeux frileux et projets au poil
Oui, je boude l’instant créatif
de la traditionnelle carte de vœux.
Certes, il y a bien des péniches
en Haute-Garonne et Toulouse n’est pas si loin de la mer…
Mes détracteurs ont raison
en soulignant mon manque d’éducation en ce mois de janvier.
Qu’ils soient donc indulgents sur
cette facétie qui ne me ressemble pas en ce début 2013 !
A-t-on réellement
une légitimité à envoyer ses vœux jusqu’au 31 janvier ? Doit-on
déclarer forfait dès le 15 janvier ? Au secours, baronne Rothschild !
… est-ce possible entre l’Épiphanie
et l’hommage au défunt le 21 janvier ? J’en perds ma couronne. N’y
aurait-il pas une classification entre les proches et lointains sujets
récipiendaires ?
Excusez du peu, j’ai comme un doute.
Et la vérité, c’est que je ne me résous pas à la sacro-sainte sélection… En
bonne Bretonne, je scrute la Chandeleur pour renaître de mes cendres.
En réalité, passée la trêve des
confiseurs, les projets pour cette année porte-bonheur ont faussé mon agenda.
Ils démarrent avec une actualité sur les chapeaux de roues.
Réforme de l’éducation, boum du
numérique dans les écoles, les tablettes tactiles et les applications Smartphone
à gogo pour les enfants… Des tranchées à creuser -pardon !- des supports à
exploiter pour expliquer l’enjeu du maritime aux nouvelles générations.
... Mais « c’est la crise, ma bonne dame ! » Les éditeurs courent
après les financiers, livres et applications médias sont dans le même panier.
Les caisses sont vides et les institutionnels frileux.
Quant aux gentils mécènes, le maître
mot reste « l’international ». Mais non, pas celle de la vieille
URSS. Parlons commercial !
Apportez-leur des préventes et les clients au
pedigree « hors zone euro » sur un plateau. C’est de bonne guerre !
Et ce marché reste l’unique théâtre des opérations sans verglas dont vous êtes l‘unique
otage…
Mille excuses chers lecteurs, les
affaires reprennent, « promis, crachés », je vous poste quelques
billets bientôt…
Commentaires
Enregistrer un commentaire